
Surpêche : guide de survie du consommateur en eau trouble
Tout le monde ou presque à déjà entendu parler de la surpêche et des pratiques de pillage à grande échelle qui vident nos océans et mers de ses poissons. Toutefois, bien peu d’être nous serait capable de parler du sujet en définissant les contours nets et clairs. Et puis, en tant que consommateur, que fait-on ? Arrêt-on de consommer du poisson et autres produits de la mer ? Comment s’y retrouver ? Cet a ces épineuses questions que cet article va tenter de répondre.
Qu’est-ce que la surpêche exactement ?
Contrairement a ce que sons nom laisse penser, la surpêche ne veut pas seulement dire qu’on prend trop de poissons, de crabes ou de coquillages en pêchant. Il est bien question de quantité, mais pas uniquement.
La surpêche ce n’est pas juste, pêcher plus de poisson qu’il n’en naît (cycle des naissances). Du point de vue de l’argent, cela veut aussi dire que l’on dépense plus d’énergie que ce que la pêche rapporte. Par exemple, essayer de remplir son bateau comme avant, alors qu’il y a de moins en moins de poissons, c’est aussi de la surpêche, même si le bateau est petit et qu’il reste encore des poissons dans l’eau. En somme la surpêche est mauvaise pour l’environnement, pour les animaux marins, mais aussi pour l’économie.
Enfin, même quand on essaie de respecter le renouvellement du stock de poisson, la pratique tend à vider les eaux des plus gros et plus vieux, poissons.
De plus, certaines façons de pêcher, attrapent dans leur filets des animaux non souhaitées. Ceux-ci meurent « par erreur » parce qu’ils sont pris dans les filets par accident. Ajoutons que certaines méthodes abîment beaucoup le fonds des mers, notamment le chalutage qui utilise de très grands filets lestés, qui traînent sur le fond des mers et emportent tous sur leurs passages.
Pour finir, la pêche industrielle, qui est à l’origine de la moitié de la surpêches, oblige les plus petits pêcheurs à aller dans des zones déjà très utilisés. A titre informatif, les petites pêcheries représente 98% des pêcheurs dans le monde et donnent la moitié du poisson que l’on mange sur Terre.
Quoi faire quand on est petit consommateur ?
Quels labels privilégier ?
La pêche locale, ça donne quoi ?

Floriane Bassan
Stagiaire Diététicienne
Conseils
Vous pouvez commencer par 2 ou 3 jours de repas puis ajuster selon votre rythme et préférences.
Pour construire des menus variés et équilibrés, veillez à toujours inclure des glucides (privilégiez des céréales complètes), des protéines (animales ou végétales: légumes secs, au moins 2 fois par semaine) ainsi que des fibres (fruits et légumes de couleurs variées et de saison).
Un même ingrédient peut être choisi pour plusieurs repas.
Ex: Le poulet: grillé aux herbes, en sauce tomate ou mariné au curry
Les patates douces: en purée, rôties au four, en cubes sautées
Le brocoli: en potage, à la vapeur, en gratin
Pour rehausser les saveurs, il est préférable d’ajouter les sauces et les herbes fraîches juste avant de servir.
Idées de plats équilibrés pour la semaine
Que ta nourriture soit ton premier médicament.