[LE SAVEZ-VOUS ?]

Le flexitarisme est un régime ou aucun aliment n’est banni. Leur consommation de viande ainsi que de poisson est réduite à, en moyenne, 1 à 3 fois par semaine. Ils privilégient des produits de qualité plutôt que la quantité.

Pourquoi un tel choix alimentaire?

La santé, l’éthique et l’écologie sont les raisons qui motivent les flexitariens.

Quels sont les constats :

Une consommation trop importante de viande rouge et de viande transformée, notamment de charcuterie, augmente le risque de certains cancers ainsi que des problèmes de diabète et de maladies cardiovasculaires. L’OMS recommande de limiter la consommation de celles-ci à 500 g maximum par semaine et de privilégier la viande blanche moins nocive.

La production de viande est la principale cause des émissions de méthane dans l’atmosphère avec des effets dévastateurs sur le réchauffement climatique. Cela concerne particulièrement les élevages bovin et ovin. S’ajoutent les émissions dans l’air, la pollution des sols et la consommation importante d’eau ainsi que la surface conséquente utilisée pour l’élevage.

Par exemple, il faut jusqu’à 16 000 litres d’eau pour produire 1 kg de viande bovine c’est-à-dire quatre fois plus que ce qui est requis pour produire la même quantité de haricots. 70 % des terres cultivables mondiales sont utilisées pour l’élevage.

Pour les produits de la mer, l’exploitation des océans a été multipliée par huit depuis 1950. Certaines méthodes de pêche ont des effets dévastateurs sur l’environnement et sur ses ressources. Certaines espèces de poisson sont surpêchés, c’est le cas de 2 thons sur 3 par exemple.

Heureusement des solutions existent :

Afin de préserver l’environnement, il est préconisé de ne pas dépasser 300 g de viande par semaine par habitant pour atteindre un équilibre entre ressources/population mondiale. Ce qui est à peu près similaire aux recommandations sur la santé.

La viande et les produits laitiers issus d’un bétail nourri à l’herbe renferment des acides gras plus sains que les produits non biologiques.Les méthodes de productions artisanales sont plus respectueuses du bien-être animal que celles plus industrielles. Elles privilégient la qualité nutritionnelle, gustative et naturelle du produit.

C’est donc bien souvent le choix que font les flexitariens. Ils accordent de l’importance au mode d’élevage, la manière dont l’animal à été nourri, son environnement, la provenance, son mode d’abattage (ou de pêche) et ils se fient souvent aux labels.

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