Les protéines: les alternatives animales

Les protéines d’origine animale , il n’y a pas que la viande rouge !

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Nous vous présentons les alternatives à la viande et nos conseils sur comment maximiser votre apport en protéines.

Bien que la viande soit un aliment très riche en protéines et donc essentiel à notre alimentation, sa production et sa consommation peut avoir un effet néfaste sur l’environnement et notre santé. Voir notre article complet Tout sur la Bidoche !

Avec une consommation de près de 47kg de viande par an d’après une étude de l’Office Fédérale de la statistique, alors que la Société Suisse de Nutrition (SSN) recommande une consommation annuelle de 17kg.

C’est pour cela que Swiss Food Academy vous proposes des alternatives. La variété dans notre alimentation apporte des bénéfices sur notre santé et pour l’environnement, donc profitons-en !

Les alternatives d’origine animale :

Avec 17% de protéines complètes il suffit de 2 œufs par jour, combiné avec des légumineuses ou des produits laitiers pour couvrir nos besoins journaliers en protéines.

Œuf au plat, brouillé, en omelette ou tortilla espagnole ou simplement dur dans une salade, il y a mille et une façon de les déguster mais contentez-vous de maximum 6 œufs par semaine d’après la recommandation de la SSN.

Le poisson contient environ 23% de protéines sur une portion de 100g, ce qui correspond à 50% de nos besoins journaliers.

Que se soit le poisson d’eau douce ou de mer , le choix est abondant mais favorisez une pêche responsable. Découvre notre article sur les poissons du Léman

Les mollusques (les huîtres, les moules, les palourdes ou les pétoncles) et les crustacés (les crabes, les crevettes, gambas, homards, langoustine, etc..) ont un taux de protéines entre 15% et 30% selon les espèces.

Comme accompagnement avec un plat de pâtes par exemple, assurez-vous que les fruits mer soient bien frais !

Le lait contient 3% de protéines complètes, mais la concentration de protéines augmentent dans les fromages (entre 20 et 36%), et yogourts (10%).

Grand consommateur de produits laitiers avec 239 kg par an en Suisse, nous en mangeons déjà assez au quotidien…. pas surprenant pour le pays du fromage !

Les insectes sont les champions de la protéine avec un taux de 45 à 75% de protéines, c’est une alternative sérieuse à la viande, mais encore peu connue chez nous.

Bien qu’il n’existe aucune restriction à la consommation d’insectes, leur consommation n’est pas répandue, mais pourrait le devenir dans les années à venir…

Et vous, prêt à déguster un hamburger d’insectes ?

En conclusion !

Diversifier son alimentation, et s’orienter vers une alimentation flexitarienne est la clé pour garder un équilibre de santé tout en minimisant notre impact environnemental.

Remplacer la viande par du poisson uniquement engendre des problématiques de surpêche : Les océans se vident jusqu’à la disparition de certaines espèces. Par ailleurs, dépendre d’un type d’aliment pose aussi des problèmes. Trop de viande peut engendre des problèmes d’hypertension tout comme trop de poisson peut nous faire absorber trop de métaux lourds tel que le mercure, présent dans les mers.

Les protéines, si importantes pour notre bon fonctionnement, sont présentes dans beaucoup d’aliments. Profitez donc de la panoplie d’alternatives animales et végétales.

Glossaire :

Acides aminés : les protéines sont composées de chaînes d’acides aminés qui se plient pour donner une structure. Dans le corps humain, il y a 21 types d’acides aminés dont 9 sont considérés essentiels : histidine, isoleucine, leucine, lysine, méthionine, phénylalanine, thréonine, tryptophane, et valine. L’homme a perdu la capacité de produire ces acides aminés essentiels pendant son évolution et c’est pour ça qu’il faut les intégrer par l’alimentation.
Gras saturé : les acides gras saturés sont des gras principalement d’origine animale et se présentent solide à température ambiante. Ces acides gras tendent à augmenter le taux de cholestérol et sont nuisibles à la santé car ils augmentent le risque d’avoir l’hypertension, des problèmes cardiovasculaire et l’obésité. Il faut limiter leur apport à moins de 10% de l’apport énergétique.