La petite histoire du Brocoli :

Cultivé depuis l’Antiquité sur les côtes méditerranéennes, le brocoli était très populaire chez les romains, au 1er siècle après J-C. Ils le consommaient cru ou en sauce, avec de l’ail et de l’huile d’olive. Le légume disparut avec le déclin de leur Empire puis réapparut vers le XVe siècle, en Crète. C’est Catherine de Médicis, qui appelait le brocoli “asperge italienne” qui l’importa en France au XVIe siècle. Sa consommation est alors réservée à un cercle restreint. Ce n’est qu’à partir du XXe siècle qu’il se démocratisa plus largement dans les assiettes européennes.

Quelles sont les valeurs nutritionnelles :

C’est un des légumes les plus riches en vitamine C et en provitamine A (notamment le Béta-carotène). Dans ce cocktail vitaminé, nous retrouvons, en bonne gardienne de notre système sanguin, la vitamine K. La vitamine B9, elle, est un bon allier pour les futures mamans et pour une bonne santé mentale.

Le brocoli est également riche en fibres, ce qui est intéressant pour réguler le transit intestinal. Son apport en calcium est excellent pour une ossature béton. Parmi les autres minéraux, il y a aussi du potassium.

Le brocoli est faiblement calorique et il contient moins de glucide que la plupart des légumes. 

 

De nombreux bénéfices pour la santé :

De manière générale, les personnes qui mangent beaucoup de légumes crucifères, comme le brocoli, ont moins de risque de souffrir de certains cancers comme celui du sein, de la prostate, du côlon et du foie.

Dans cet étonnant légume se cache plusieurs antioxydants tels que les isothiocyanates qui veillent à stopper le développement de molécules néfastes par des enzymes. Le sulforaphane (composé de l’isothiocyanate) est l’antioxydant ayant le plus d’endurance dans ses actions bienveillantes qui perdurent plusieurs heures après ingestion. Son action va jusqu’aux intestins pour les réguler ainsi que soutenir le microbiote. Parmi ses propriétés anti-inflammatoires, il empêche également la dégradation du cartilage et pourrait aider à lutter contre l’arthrose.

Ce composé est aussi à l’étude dans des traitements sur les troubles autistiques; les résultats sur l’interaction sociale, sur la communication verbale et sur le comportement donnent de beaux espoirs. 

La consommation quotidienne de boissons à base de brocoli montre une efficacité pour la détoxification avec un impact sur l’acroléine (substance provenant de la fabrication des matières plastiques, des parfums, des fritures industrielles, de la cigarette, de la cuisson sur barbecue) et le benzène, deux polluants omniprésents dans notre environnement. 

Des données très intéressantes pour le développement de futurs traitements, cependant les recommandations restent pour l’heure abstraites car cela dépend de nombreux facteurs (le génotype de la plante, le temps écoulé entre la plantation et la récolte, entre la récolte et le consommateur, la conservation, le mode de cuisson…) 

Un vrai petit arbre ce brocoli, avant de le croquer, encore un dernier point sur comment le manger pour ne pas perdre de sa précieuse sève verte ↓

Tout est dans le détail :

Le brocoli a une structure végétale particulière contenant du soufre (glucosinolates) et une enzyme, la myrosinase, celle-ci permet à la plante de se défendre contre les herbivores. La myrosinase permet de transformer les glucosinolates en sulforaphane. Pour enclencher l’activité de l’enzyme, le brocoli nécessite d’être croqué ou coupé au couteau.

Diverses études ont révélé que la meilleure façon de faire est de couper en petits morceaux et de laisser le tout reposer au minimum 30 minutes, idéalement 90 minutes, avant la cuisson, cela permet de tripler la précieuse molécule de sulforaphane.

La myrosinase est très sensible à la chaleur, donc il vaut mieux une cuisson très courte. Bouillir ou cuire au micro-ondes réduit les quantités de glucosinolates dans le légume. 

Il est donc préférable de le cuire à la vapeur 6-7 minutes (al dente) ou en petits bouquets sautés au wok pendant quelques minutes.

Un peu de lumière dans cette forêt d’infos :

Pour tirer un maximum de bienfaits du brocoli pour une santé inouïe

  • Manger en 2 à 3 fois par semaine minimum
  • Favorisez la consommation crue
  • Préférez une cuisson vapeur
  • Laissez reposer les morceaux de brocoli finement découpés avant la cuisson, entre 30 et 90 minutes
  • Cuisez le moins longtemps possible.
Quelques astuces :

Pour le faire aimer des enfants:

Des chercheurs néerlandais ont pu mettre en évidence que l’acceptation des brocolis par les enfants variait peu selon le mode de cuisson choisi mais beaucoup plus selon le temps de cuisson, c’est donc un enjeu crucial de privilégier une cuisson al dente.

Le choix de la vaisselle et la présentation des assiettes est aussi très importante pour mettre en appétit les plus petits. La perception du goût sera différente selon que la vaisselle est clair ou foncé, le plat paraîtra meilleur dans du blanc que dans du noir par exemple. Il est donc recommandé, le jour des brocolis, de choisir une vaisselle aux tons clairs et pourquoi pas à jolis motifs.

Faire une assiette rigolote est toujours une bonne idée pour stimuler l’envie des enfants; en plus de prendre plaisir à la confectionner avec vous, ils auront plus envie de goûter et seront mieux disposés à aimer ce qui la compose.

Article écrit par Marie Fissier

Sources bibliographiques:

LaNutrition.fr

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