Les aliments transformés, késako?

 

Tour d'horizon :

Bonjour et bienvenue sur ce nouvel article. Je suis Stéphanie. J’ai cofondé un Podcast en Suisse Mettons le Couvert. 

De mon parcours, j’ai appris à cuisiner et à utiliser des aliments déjà transformés à bon escient. 

Puis la mise en pratique, dans ma sphère familiale, au quotidien m’a réellement challengé…

Et puis cette vidéo de Jamie Oliver (lien en fin d’aticle).

Vous ne le connaissez pas ? C’est un chef et restaurateur britannique. Il s’est engagé depuis des années pour que  les enfants défavorisés mangent à la cantine des repas cuisinés – fait maison avec des ingrédients frais.

Visionner cette vidéo de lui en train d’apprendre à cuisiner des chickens nuggets à une brigade d’enfants a été un électrochoc pour nous ! 

Observez les yeux des enfants qui pétillent lorsque vient le moment de goûter leur création fait-maison face aux surgelés industriels :  je vous promets que le voyage vaut le détour ! 

Cette vidéo date d’il y a plus de 10 ans, et pourtant elle est plus que jamais d’actualité.

Comme beaucoup de parents, je me demande souvent si ce que l’on met dans l’assiette de nos enfants est un bon choix? 

Posons la problématique :

Dans cette chronique, nous avons cherché à savoir qu’est ce qui se cache derrière les aliments transformés? Sont-ils sains, bons pour moi et ma famille ou à éviter totalement ?

Comment reconnaître les aliments bons pour ma santé, quand je fais mes courses en 15 minutes chrono?

La réponse n’est pas simple. C’est pourquoi nous finirons cette chronique avec nos astuces, simples et pragmatiques, de mamans imparfaites. 

Les aliments transformés c’est quoi au juste?

Pour les chicken nuggets surgelés c’est très clair. Mais pour le pain? L’huile?

En fait, la définition des aliments transformés n’est pas si simple. Le système NOVA est à ce jour le plus efficace. Il est d’ailleurs reconnu par nombre d’organisations internationales. C’est un classement des aliments en 4 groupes: de très peu transformés à ultra transformés. 

On distingue donc :

  • Le groupe 1, les aliments peu ou non transformés. On y retrouve de nombreux légumes frais, des graines et encore le lait pasteurisé. La transformation a pour but la préservation des aliments pour une consommation propre et sécurisée. 
  • Le groupe 2 comporte les ingrédients culinaires transformés : On y retrouve le sucre, les huiles végétales, des farines, des pâtes. Ils sont obtenus à partir des ingrédients du groupe 1 et ils ont été travaillés par des procédés tels que pressage, broyage.
  • Le groupe 3 comporte les aliments transformés faits à partir d’aliments du groupe 1 et 2. La transformation sert ici à prolonger la durée de vie des aliments ou améliorer leurs propriétés sensorielles ou encore de promouvoir la sécurité alimentaire. Ces aliments comportent donc 2 ou 3 ingrédients. On retrouve ici les fruits en conserve, certains fromages, le pain frais.
  • Et enfin le groupe 4 qui comporte les aliments ultra transformés. Généralement ils comprennent plus de 5 ingrédients incluant des additifs, colorants ou exhausteurs de goût pour promouvoir leur préservation et leurs propriétés sensorielles. Ils sont souvent prêts à consommer et ne demandent pas ou peu de préparation. On retrouve ici les biscuits, les chips, les sodas, le chocolat, les barres énergétiques,…

Alors pour voir si vous avez suivi si je vous dis yogourt? 

La c’est un piège! le yogourt nature pourrait être dans la catégorie 1 mais un yogourt aux fruits passe dans la groupe 3 ou 4… donc tout n’ est pas une simple histoire de groupe!

Maintenant revenons à notre question, est ce que les aliments transformés sont sains?

La réponse est sûrement à creuser dans le pourquoi? Pourquoi le produit a été transformé? et avec quoi?

Un yogourt aux fruits, c’est ultra transformé. Ce n’est pas que c’est mauvais pour ma santé, mais c’est nettement moins bon. A cause du sucre, du sirop de glucose, des colorants et des arômes, même naturels. Tandis qu’un yogourt nature, c’est plus sain car vous rajouterez bien moins de sucre. 

Attention, parfois, la transformation des aliments est une bonne chose. Par exemple, les personnes âgées à l’hôpital reçoivent une alimentation enrichie ou fortifiée, avec les nutriments clés dont ils manquent pour se rétablir (comme certaines vitamines ou minéraux).

Donc, quand je regarde l’étiquette, je me pose la question du pourquoi.

Un autre exemple, un peu trompeur, dans mon placard. En tournant mon pot de moutarde dont je tairais le nom, achete localement croyant bien faire…quelle surprise !!!

Je lis: (lire vite)Graines de moutardes, eau, vin blanc vaudois, vinaigre de table, huile de tournesol, sel de cuisine. Jusque là tout va bien. Puis: sucre, sirop de glucose, épices, épaississant (farine de guar), acidifiants (acides citrique et tartrique), antioxidant, conservateur. Pourquoi ces ingrédients sont-ils là? Est-ce que le moutardier n’aurait pas pu faire plus simple que d’ajouter 12 ingrédients à ses graines de moutarde?

Je ne vais pas me mettre à fabriquer ma propre moutarde. Mais celle-ci, je n’en veux plus sur ma table.

Début de Solution :

En résumé, les aliments transformés ne sont pas tous mauvais ni tous bons. Alors que faire?

Voici nos astuces simples et pragmatiques, de mamans imparfaites, pour acheter mieux : 

  • Lire l’étiquette des aliments- ouvrez vos placards
  • La liste des ingrédients doit être courte et avoir du sens. pas de sucre dans la moutarde
  • Si plus de 5 ingrédients sur l’étiquette, on se questionne, pourquoi sont-ils là? 
  • Tips: les produits bruts ou peu transformés ne sont pas soumis à l’étiquetage. par exemple: les fruits, légumes, viande, le beurre….
  • Enfin Privilégiez le local et le saisonnier

Alors bien sûr, lire les étiquettes demande du temps, même avec les appli comme le Nutriscore. Notre invitée de l’épisode 3, Maria Retamales, le confirme. Elle et son équipe constatent dans leurs ateliers découverte avec les enfants que l’alimentation saine et durable prend du temps à s’apprendre. Si vous faites les courses en 15 minutes chronos, concentrez vous sur l’essentiel:  Les aliments de base comme les oeufs et le pain doivent être bien choisis. C’est bon pour soi et pour la biodiversité. Du pain artisanal à la farine locale, lisez le code barre des œufs: 0=bio et le 1=en plein air et à bannir le 2= l’élevage au sol. 

Le mot de la fin :

Mon mot de la fin sera : offrez vous du bon temps en cuisinant!!

Ce sont des activités joyeuses et ludiques à faire en famille. 

Pour cuisiner en famille, utilisez les astuces comme le plan de recettes à intégrer à la semaine (par exemple : 1x par semaine faire les courses avec les enfants, un repas la semaine et un le weekend tous ensemble également en redécouvrant des recettes familiales. 

Nous nous réjouissons de continuer sur ce chemin culinaire avec vous dans le but de vous transmettre notre joie de l’alimentation saine et durable, grâce à des informations simplement actionnables, qui simplifient la vie et dédramatisent notre charge de la gestion des repas. 

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Aude, Stéphanie et Laurence, équipe de Mettons le couvert

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